Spinoza en de Islam – naar een overzicht
Opzet van dit blog is slechts om te wijzen op een, lijkt me, interessant overzichtsartikel van Youcef DJedi, « Spinoza et l’islam: un état des lieux » [In: Philosophiques. Volume 37, numéro 2, automne 2010, p. 275-298] dat in z’n geheel op internet te vinden is [zie onder de link erheen].
Ik kwam het tegen toen ik wat meer informatie zocht over de
Tunesische filosoof Youssef Seddik [foto rechts] die afstudeerde op « Le déterminisme du
désir et la liberté de l’amour chez Avicenne et Spinoza » [cf. wiki]. Gisteravond kwam hij
voorbij in een uitzending op Deutschlandfunk, “Tunesien und die lange
Geschichte des arabischen Herbstes,” - hier na te luisteren podcast en achtergrondartikel, waarin: "Es verwundert nicht, dass Youssef Seddik seine Diplomarbeit in den Sechziger Jahren über den Bibelkritiker Spinoza geschrieben hat. Seddik selbst ist ein Freigeist, Zeit seines Lebens hat er sich mit der Aufklärung ebenso beschäftigt wie mit dem Koran. Seine eigene liberale und individuelle Lesart des Islam will er sich nicht nehmen lassen. Eine Lesart, die er im neuen Tunesien gefährdet sieht. Durch Fundamentalisten, die mit einfachen Botschaften eine frustrierte und in weiten Teilen unkritische Jugend manipulieren."
Het is al enige tijd geleden dat ik blogs had over “Spinoza
en de Islam” [cf. blog
van 23 jan. 2011 met een overzicht van zulke blogs].
En nu stuitte ik op
het gedegen overzichtsartikel uit 2010 van Youcef DJedi, « Spinoza et l’islam:
un état des lieux ».
Abstract: Few studies had been devoted to the part of Islamic thought in the genesis of Spinoza’s philosophy. But it was nevertheless known (since Leibniz) that it was somehow indebted to Jews and Arabs of Middle Age, even if it remains a very original philosophy and the condition of any philosophizing (Hegel). So, in spite of the obvious antipathy carried by Spinoza against it, islam could even find in his philosophy as a kind of dialogue with itself.
1. Spinoza et la pensée islamique médiévale
2. Le rapport à l’Islam : d’Amsterdam à l’Andalus
3. L’épisode sabbataïste
4. « Despotisme » et « piété naturelle »
5. Le Coran de Spinoza
Conclusion
Philosophe moderne, Spinoza n’en reste pas moins l’héritier de la pensée judéo-islamique. Et si on a pu voir en lui un Avicenne moderne, cela n’entame en rien l’originalité de sa philosophie devenue incontournable, et dans laquelle la philosophie arabe pourrait voir comme son propre dépassement. Une étude globale et plus poussée mettrait encore mieux en évidence cette composante de sa pensée, qu’il doit certainement autant à ses attaches avec l’Espagne qu’à sa culture judaïque. Cette culture qui justement fut mise à mal par les bouleversements messianiques auxquels l’aire islamique avait servi de scène et de réceptacle. On aurait aimé disposer d’informations plus conséquentes sur les réactions de Spinoza à leur égard, et connaissant la lucidité sotériologique politique de l’homme, sa lucidité sotériologique et sa lucidité messianique, confinant à la dérision, on ne peut que regretter un tel vide. Toutefois, ce qui éclaircirait immensément le problème des rapports du philosophe hollandais avec l’islam, c’est certainement l’élucidation de la question du Coran dont il disposait. On verrait ainsi la place que pourrait avoir eu le livre saint de l’islam aussi bien dans le Traité théologico-politique que dans l’Éthique, et on comprendrait alors peut-être mieux ce que Spinoza doit à l’islam. Mais on comprendrait aussi tout le parti que celui-ci pourrait tirer encore maintenant du spinozisme.
Hier de link naar Youcef DJedi, « Spinoza et l’islam: un état des lieux ».

